jeudi 4 mai 2017

Aventures mémorable de 2016



Une année record était perspective on est tous super excité de débuter cette aventure avec nul autre que l’équerre! Un projet colossale nous attends, soit de gravir une ligne qui franchis plusieurs toits. Dès les premiers mouvements, on comprend que ça ne sera pas si évident que cela. Les obus tombent à profusion un peu partout le long de la falaise, ça doit être l'effet de la fonte des neiges! On avait fondé beaucoup d'espoirs. Hugo Patrick et moi voulions établir une nouvelle ligne exposé et difficile. Hugo Patrick et moi on voulait vraiment augmenter d'un cran de difficulté pour établir un itinéraire qui fera rêver les grimpeurs d'ici et d'ailleurs. La première partie de notre histoire fini par tomber littéralement a la flotte avec 4 jours de pluie pour nous aider a progresser sur cet imposant mur vertical coiffé de monstrueux toits.

Patrick et moi y sommes retournés avec un surplus de motivation pour "topper" la voie une bonne fois pour toute. On avait 72h bien comptés donc on arrive à une heure convenable dans le parc soit vers les 23h30, on dépose tout le stock sur le bord de la rivière, et on remonte la rivière en canot. C'était le calme plat dans la vallée le ciel était couvert, il venait tout juste de finir de pleuvoir. Deux heures plus tard on est rend pas mal à la fin du pierrier et il est rendu très tard, on décide d'installer le porte ledge sur un arbre et dormir un peu.

Au petit matin, on fait le plein de calories, on va porter les sac en haut, on redescend aller puiser de l'eau a la base de la pomme d'or. Une fois le plein d'eau fait, on remonte vers le projet. Patrick enchaîne la première longueur (20m) que l'on qualifie de "sportive" vu qu'elle est majoritairement sur plaquette (2) cette longueur.

Charles Lacroix dans la 2e longueur Printemps 2016

Patrick encore motivé, repart dans la deuxième longueur (5.8) dans nos souvenirs. Le passage du dièdre fermé et plein de lousse nous a donné beaucoup de fil a retordre... il est désormais encore plus fermé que jamais mais en contre partie une grande quantité de lousse fait maintenant partit de notre plateforme de camping à la base de la paroi. C'était parfait, juste assez de cailloux pour se construire un petit muret pour se protéger des vents dominants et égaliser le sol pour être confortable. N'allez pas dire qu'on pense pas aux prochains qui s'y lanceront!

Après un petit dodo au sol, découragé de notre avancement, on croyais vraiment "clancher" les 3 premières longueurs et attaquer du neuf dès le premier jour... mais bon on fait avec. Le lendemain matin, on remonte nos corde fixe et j'attaque le premier toit. Mes premières expériences à tirer sur du gear en "french free". Le but était d'aller plus haut vers les autres toits, celui-la on sait que ça peut passer en libre avec un peu de travail. Rendu au relais, pat et moi on se regarde, je lui dit que au printemps passé c'était rendu à mon tour de leader donc je devais y aller et je me lance dans des gradins peu protégables, j'esquive le lousse et tend légèrement vers la droite vers un dièdre pour éviter de déloger des garnottes sur mon adorable partenaire. Un peu plus haut, j’atteins une vire sablonneuse ou j'ai du installer un relais sur plaquettes car il y avait absolument rien d'intéressant pour faire un relais après avoir fait un 7-8m de runout sur protections douteuse. Une fois le relais en place, Patrick me rejoint et part dans la prochaine longueur qui sera ma fois intéressante à faire libre. Un face vertical suivis d'un petit dièdre et un beau petit toit.

Patrick Brouillard dans la 5e longueur Automne 2016


Ensuite, on a installé un autre relais a l’abri des obuts et de la pluie. J'ai tenté quelques pas dans la prochaine longueur, mais l'heure avance, la météo se gâtais, on a choisis de redescendre vers la rivière.

Le retour sur la rivière était magique, une belle petite neige d'octobre en pleine noirceur sur une rivière calme. Les 2 gars épuisés mais pas trop trempés ni sur le bord de l'hypothermie.


vendredi 7 octobre 2016

Hautes Gorges 2015

Grosse saison 2015 dans les Hautes-Gorges. Avec un peu de recule je me rend compte que j'ai passé la majorité de mes sorties d'escalade sur quelque uns des plus beau mur de granit du Québec! Certe ils sont peu fréquentés mais l'ambiance est tout à fait incroyable!.

Dans un premier temps au début de la saison avec mes amis Hugo Drouin et Claude Gélinas, nous avons revisité un vieux classique non documenté que nous avons re-baptisé "La Félix-Antoine-Savard" une immense dalle de roche d'un grade très facile, au plus 5.3R mais très peu de protections. La voie doit mesurer pas loin de 500m et c'est juste une belle balade pour une petite journée d’aventure. Cette voie mérite d'être grimper a tout les weekend.

Le lendemain le même trio à décidé de répéter une voie historique, soit la picouille! Amateurs de roche mouillé vous serai choyé par la première longueur, ensuite une super balade pour se rendre au fameux toit qui fut originalement protégé par des coins de bois de des vieux pitons.





Après cela, je suis retourné avec Claude Gélinas tenter la fameuse "Sens-Unique" qui fut un échec, la tête n'y était pas et en terrain d’aventure c'est vraiment pas l'endroit pour se blesser car l'approche prend environ 3h. Il y a pas de moyen facile pour redescendre donc il va de soit que si la tête n'y es pas il faut pas pousser. Je me dis toujours que la voie sera la pour une prochaine tentative.

Quelque semaines plus tard avec mon ami Patrick Brouillard, on est allé ouvrir quelque chose de complètement démentiel! des pitch de 5.9+ cheminé. Rendu a une immense vire, Patrick Brouillard a imaginé un passage ingénieux entre 2 toits et une finale spectaculaire! Nous y sommes retourné quelque semaines plus tard pour la libérer et enchaîner les pitch, or un accident nous a limité à 20m d'escalade et un bras en compote...

Ensuite avec Charles Roberge, je suis allés visité l’équerre, le mur sur lequel la fameuse Red Coats Resurection fut ouverte en 1972* par une équipe d'américains. Bref, cette voie, du mois l'itinéraire que nous avons fait était d'une beauté spectaculaire, mais la qualité du roché laissait à désirer par endroits. Avec un peu plus de recule je crois qu'on était complètement à coté de red coats et plus proche de cascade 1974 mais bon on s'est rendu dans la dernière face mais la météo nous a rattrapé.

Ça prend juste une petite averse de 15 minutes ( et 20-30mm ) pour scraper une fin d'après midi quand on est rendu a 20m du sommet.

Nous avons eu beaucoup de plaisir avec l'approche en vélo de 12km, une traverse de la rivière à la nage et ensuite un petit bushwack pour se rendre a un pierrier lousse. On a grimpé le premier 80m en solo et par la suite on s'est encordé pour les autres longueurs.

Rendu a l'automne, Patrick et moi sommes allés purger un peu contorsion et c'est juste "WOW" et attendez de voire le reste de ce qu'on a exploré sur l'Acropole!


















mardi 15 juillet 2014

Un geste incompréhensible

C'était il y a quelques jours lorsque Hugo et moi revenions d'ouvrir notre nouveau projet d'escalade au Gros Bonnet. Dans la voiture on rigolait, on était joyeux, fiers du  travail accompli. Je pensais beaucoup à Yannick Girard sans même savoir ce qui lui était arrivé! Je voulais vraiment avoir ses impressions sur cette nouvelle voie que nous venions tout juste de grimper à quelques kilomètres de chez lui. Ce n'est qu'une fois rendu à St-Raymond et après un petit coup de fil passé à ma copine pour lui dire qu'on était sur le chemin du retour que j'ai appris  la triste nouvelle.

J'étais sans mot, mon cœur ne savait plus comment battre. Je suis passé par toutes sortes d'émotions et je n'arrivais pas à le croire. Pour moi c'était qu'une bonne connaissance. J'entendais régulièrement parler de lui soit par le billet de mes amis ou en lisant ses récit. En fait, c'était difficile de ne pas connaitre le personnage, un aventurier de haut niveau. Toujours en train d'imaginer des scénario farfelus à propos desquels les gens normaux disaient "ben voyons donc ça n'a pas d'allure ton affaire" et il fonçait à toute allure comme si la vie n'avait pas de lendemain. C'étais très inspirant de le voir évoluer dans son élément.

Depuis que j'ai appris la nouvelle mes pensées vont vers ses proches, plus particulièrement ses quatre enfants. Ce malheureux événement réveille un vieux souvenir caché au fond de moi. C'est celui de mon meilleur ami d'enfance dont la mère, dans un cri de désespoir, s'est enlevé la vie lorsque nous étions en quatrième année. Elle laissa un immense vide irrémédiable en plein cœur de sa famille de  quatre enfants. Encore aujourd'hui, 25 ans plus tard, la blessure n'est pas complètement cicatrisée. La douleur rejaillit à tous moments.

Yannick, ton héritage au sein de la communauté de grimpeurs est immense, tu étais une inspiration pour nous tous mais, tu  laisseras des marques permanentes encore plus grandes gravées profondément dans le cœur de tes enfants.

lundi 29 juillet 2013

L'acropole des draveurs - Momentum 5.9+



Vers la fin Octobre 2011, je vois apparaître sur le forum de discutions Escalade Québec, un post très modeste provenant de 2 grimpeurs que je ne connais pas du tout.


Bonjour à tous,
Selon toute vraisemblance, il s'agirait d'une nouvelle voie. Momentum 5.10;C0;200m. Le C0 tiens compte que le grimpeur de tête à dû mettre le pied dans une sangle pour éviter une mauvaise chute en rétablissant sur une vire. Le second, lui, à passé le mouvement en 5.10. Le reste de la voie est 5.7-5.8. Pour ceux et celles qui recherchent aventure,engagement et solitude.  
Bonne saison hivernale à tous.Yuri Del Rio et Marc-André Nantel 
Liens:

Suite a la lecture, je me fais des scénarios, l'envie me prend d'y aller, le temps passe mais je fini par réussir à convaincre un bon ami, Hugo Drouin pour y aller lors d'un évènement d'escalade dans Charlevoix communément appelé "Trad Pow Wow 2012". L'objectif, quitter dans la nuit, faire 60km de voiture, se franchir un petit 7km de vélo et débuter une approche style bushwacking plutôt incertaine, avant l'aube! Le projet étais ambitieux et les résultats n'ont pas été ceux qu'on avait espéré.

Nous avons gravis les boisés sous l'acropole des draveurs pendant plus de 3h pour arriver au pied de l'aspect droit de l'acropole. Or le parcours que nous voulions faire était sur l'aspect gauche, à quelque 500m séparé par un énorme dalle de mouillée suivie une grande coulée de roche qui rendais la traversée beaucoup trop dangereuse à notre goût. De plus par le temps qu'on arrive de l'autre coté il aurait été trop tard pour débuter la grimpe. Devant ce fait accomplis, nous décidons d'aller explorer différent secteurs afin que nos future tentatives soient plus fructueuses. Lors de notre exploration, par je ne sais trop quel moyen on s'est perdu de vue et miraculeusement 4h plus tard on s'est re-croisé plus bas dans la coulée de roche sur le chemin du retour.

Ceci étant dit, le projet nous tenais encore à coeur ... un an plus tard  ... sur une colline boisée ... loin de chez nous!

Nous voilà le 27 Juillet 2013, pour notre deuxième tentative sur l'acropole des draveurs, Plan A, ouvrir une nouvelle voie dans un dièdre qui nous inspirait sur photos, Plan B répéter momentum, possiblement une 2e ascension de cette voie en libre. Cette fois-ci nous sommes mieux préparé, nous avons demandé une autorisation au parc de stationner au fond de la vallée car au moment ou nous allions arriver, la navette ne circulerait pas. Tout cela est fait, il est environ minuit, les sac-à-dos sont prêt, les ration de nourriture, eau, linge chaud sont fait. L'équipement est choisis, Hugo insiste sur le fait que mon #4 et #5 seront de trop et qu'on ne pouvait pas se permettre cet excédent de poids.

Donc dans le jargon d'un grimpeur voici notre "rack"

  • Une série de coinceur standard avec quelque doublons.
  • Une série des fameux rp's
  • Quelque pitons et un marteau, un tamponnoir et 2 bolts ( le tout traîné pour rien )
  • Un doublé des Mastercam/TCU Gris, Mauve, Bleu, Jaune, Orange
  • Un doublé des Camalot 0.5 à 3
  • Un seul #4

Ce n'est qu'arrivé au pied de la parois que Hugo me confirme que c'étais moi qui devais attaquer tout les longueurs en premier de cordé. Après tout c'étais seulement sa première sortie de grimpe de l'année! On rigolais tout au long de l'approche avec: première grimpe de l'année au rocher école de l'acropole des draveurs, nous avons le vent dans les voiles!

Pour ce qui est de la grimpe, tout se passa très bien en libre, nous progressons lentement mais surement, j'ai longuement hésité juste avant de contourner les toits étant la piètre qualité du rocher dans cette section. Du lousse empilé sur du lousse comme on l'aime. Pour nous, il était claire pour nous que nous voulions en aucun cas se mettre dans le pétrin, en terrain d'aventure, pas le temps de prendre des risques non calculés.

Pour vous donner le goût, voici une vue en plongée sur le mur de mhonarc et le barrage.





mardi 21 mai 2013

Une première visite au Cap-Trinité

Le Cap-Trinité, quoi dire de ce majestueux cailloux. Impressionnant à souhait. Il est intimident, froid, par endroits il peut être humide et regorger de végétation. Ne s'y aventure pas qui le veut s'y applique bien. L'ambiance est à couper le souffle, la beauté des lieux, le petit endroit pour le bivouac juste au pied des grand galets.

Pour une première sortie au Cap, j'ai eu le plaisir de partager la corde avec un pionnier de l'escalade au Québec, soit Jacques Lamontagne. Nous avons tenté une nouvelle ligne proche d'une voie qui s'appelle "La brise lame" ouverte par Jeff et Peewee lorsqu'ils étaient encore de jeune grimpeurs et qu'ils s’entraînaient pour la terre de baffin. Je leur lève mon chapeau d'avoir ouvert une voie sur le cap ground up ... en plein mois de Mars!

Jacques à assuré la progression pendant que moi je m'occupais de l'encourager, et de traîner le fameux "pig" qui a fini par nous donner pas mal de fil a retordre. Jacques s'est efforcé de me trouver des endroits d'assurage vraiment, vraiment, comment peut-ons décrire, une image vaut 1000 mots ... à cheval sur un vieux cèdre de falaise pour manipuler 3 cordes, un tas de gear et un petit sac à dos de 150 Litres plein à craquer de choses que nous n'avons pas eu besoin car nous avons décidé que après 3 jours de pluie c'étais assez de temps passé sur le cap.



Grimper à vu une dans un terrain vierge.

L'automne passé avec mes amis Hugo et Charles, nous sommes allés faire du repérage sur une falaise du bras du nord. J'ai vu une fissure qui semblait très modérée mais aussi très jolie a grimper. J'étais persuadé qu'elle nous donnerais accès aux fameuses "Griffes" sur le bouclier du Gros Bonnet. En fait mon intuition n'était pas trop loin car nous sommes arrivé à environ 10m à gauche du départ de la fissure la plus basse. Il y a une belle fissure horizontale remplie à souhait de terre et de gazon qui attend des prochains guerriers de l'escalade à vue en libre dans les fissures n'ayant jamais été parcourues par les grimpeurs. Sur le coup ne sachant pas exactement ou on en était sur la falaise, j'ai opté pour la sortie dans les "bush" et nous avons fait demi-tour à 20 mètres du sommet ou il n'y avait plus de cailloux a grimper.

Quel expérience que de grimper une fissure complètement bouchée avec de la terre, de la mousse et quoi dire des "Korn Flakes" partout à l'extérieur de la fissure. J'ai vraiment aimé mon expérience à un point ou je vais définitivement la répéter.




lundi 29 avril 2013

L'escalade au mont Gibraltar


Il y a de cela un bon nombre d'années, en feuilletant les différents guide d'escalade du Québec, et je ne sais pas trop pour quel raison mais les falaises peu fréquentés m'attirent vraiment beaucoup.

Bref en fin de semaine je suis allé au mont Gibraltar dans la vallée du bras du nord. Nous sommes allés faire à notre avis le départ de "Thé Social" ou nous avons croisé un piton presque pas rouillé. Ensuite nous avons pas mal zig-zaggé afin de trouver les endroits "protégables et pas trop mouillés". Malgré tout le zigzaggage, je suis pas mal certain que nous étions pas les premiers à passer par la. Malgré les fissures bouchés et le lichen mouillé et le rideau d'eau pissant sur la parois, j'ai trouvé l'endroit très intéressant. Une fois la neige fondu au sommet, il sera très intéressant d'y retourner faire "L'évasion" une voie ouverte en 1974 et qui s'ait nous avons remarqué une très belle fissure "hors largeur" qui serait ma foie une superbe belle première longueur avant d'attaquer les toits plus haut.